5.2. Eugenesia en Francia: Valentín Magnan

VALENTIN MAGNAN Y EL “DECLIVE HEREDITARIO”

El origen de la “explicación científica” del degeneracionismo se atribuye a la obra de Morel, médico francés dedicado a la psiquiatría que crearía una importante escuela de pensamiento según la cual muchas de las demencias y taras mentales no son más que signos de "declive hereditario".
En la misma corriente está Valentin Magnan, que reformula el concepto y atenúa el hereditarismo de Morel
Lapouge llegó a promover la extinción de pueblos enteros si el gobierno no imponía límites a la reproducción. Tanto "clamor popular" no fue pasado por alto por los políticos y, poco a poco, se fueron creando organismos públicos que estudiaron la situación.
Vacher de Lapouge, conde francés y autor de Las selecciones sociales y los arios, dividía a los europeos en tres razas: el Homo Europeus, dolicocéfalo y rubio; el Homo Alpinus, braquicéfalo (celta o eslavo); y el Homo Mediterraneus, dolicocéfalo moreno. Lapouge estableció una jerarquía particular de las razas europeas: el Homo Europeus, es decir, los nórdicos arios, ocupaba el primer lugar en cualquier territorio en el que se encontrase; el Homo Alpinus, el segundo, y el Homo Mediterraneus, el tercero. El noble francés hablaba de la existencia de una lucha entre dolicocéfalos (nórdicos) y braquicéfalos (alpinos) en Europa central. El Instituto de Higiene Racial sueco (creado en 1921), siguiendo dicha línea, promovió la eugenesia negativa para purificar la raza en base a cánones nórdicos. La eugenesia fue aplicada en este país a base de esterilizaciones de minorías raciales (p.ej. tatars o lapones), enfermos e inadaptados sociales entre 1935 y 1976, en un período de tiempo en el que gobernaba la socialdemocracia.
Georges Vacher de Lapouge, né en 1854 et mort en 1936, est un anthropologue et un théoricien de l'eugénisme français.
Athée, anticlérical et socialiste militant, il fut l'un des fondateurs du Parti ouvrier français de Jules Guesde, puis rejoint la SFIO en 1902.
Agrégé de Droit, il occupa le poste de procureur de la République, mais en démissionna pour ne pas avoir à poursuivre les militants socialistes.
Il enseigna à l'Université de Montpellier de 1886 à 1891 après en avoir été bibliothécaire, où il se lie d'amitié avec Paul Valéry, qui suivait ses cours. Il eut une grande influence sur les universitaires, et prétendit fonder la crâniologie.
Il est muté à Rennes en 1893, puis à Poitiers en 1900.
Darwiniste convaincu et persuadé que le sort du monde repose sur la victoire des aryens sur les juifs, il publie en 1899 le texte de ses cours sous le titre: L'Aryen, son rôle social, sous-titré « cours libre de science politique, professé à l'Université de Montpellier (1889-1890) », qui a fourni les éléments fondateurs de l'antisémitisme nazi.
À partir de ses travaux d'anthropologie, il a théorisé scientifiquement sa vision raciale et raciste du monde. Il oppose la race blanche, aryenne, dolichocéphale, porteuse de grandeur, à la race brachycéphale, « inerte et médiocre », dont le juif est la pire figure. Classant et hiérarchisant les races humaines, il détermine plusieurs types:
· l’Homo europaeus, grand blond teuton ou nordique, protestant, dominateur et créateur ;
· l’Homo alpinus, représenté par l'Auvergnat et le Turc, « parfait esclave craignant le progrès » ;
· l’Homo mediterraneus enfin, incarné par le Napolitain et l'Andalou, appartenant aux races inférieures.
Il est par ailleurs l'auteur de Les Sélections sociales, sous-titré « cours libre de science politique, professé à l'Université de Montpellier (1888-1889) ». Un autre ouvrage, Le Sémite, son rôle social, ne fut jamais publié.

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